Mazda RX - Genèse des RX7
Mazda et le moteur rotatif.
NSU détiens dans les années 50 la licence pour un moteur
rotatif, un compresseur que Wankel, brillant ingénieur allemand,
fait travailler en moteur. NSU résout beaucoup de problèmes
majeurs, puis vend des licences début des années 60 aux constructeurs,
nombreux, qui sont intéressés par le moteur rotatif. Le petit
constructeur Mazda voit là l'occasion de briller sur cette technologie
nouvelle et prometteuse. Mazda, par la détermination de son président
Tsuneji Matsuda et surtout de l'ingénieur Kenichi
Yamamoto, rendrons
les moteurs rotatifs suffisamment fiables (de 20.000 Km au banc pour le NSU
KKM400 à plus de 100.000 sur banc pour le type L8A de Mazda), pour être
monté sur une auto de série, vitrine de cette technologie de
pointe. La première auto de série à moteur rotatif n'est
pas une Mazda mais, à la faveur des dates plus avancées du
salon de l'auto de Francfort 1963, une NSU. Mazda dévoilera sont bijou
au Salon de Tokyo, quelques semaines plus tard. Voyez une animation
du principe de fonctionnement du moteur rotatif, ou une vidéo
explicative (3,6 Mo).
Présentation de la Cosmo Sport 110S.
Réellement perçue comme révolutionnaire, Mazda présente
sa Cosmo Sport 110S. Sous la carrosserie, très typée sport
et dont le style emprunte à la mythique Ford Thunderbird, on trouve
un bi-rotor type 10A (10 pour 1000 cc, soit 2x491 cc), de 110 bhp. Il à déjà les
grands traits de ses descendants : lumières d'admission latérales,
double allumage. Le passage à 128 bhp, des régimes de 7000 tours
en font une machine de sport de rêve à l'époque, que
le prix trop élevé rend malheureusement rare.
Mazda enchaîne alors toutes sortes de carrosseries plus classiques
avec le moteur rotatif, pour ses modèles typés sport. R100,
RX2 (Capella Rotary), RX3 (Savanna),
RX4 (Luce Rotary) et RX5 (Cosmo Rotary) étaient
au catalogue de l'importateur français,
mais il semble que le succès mitigé des Citroën
GS bi-rotor ou de l'avant-gardiste NSU
Ro80 rendirent les clients
plus que sceptiques. Manque de couple, puissance plutôt dans les tours
et surtout consommation, en ces temps de crise, auront eu raison de la plupart
des autos à moteur
rotatif.
Du projet X605 à la RX7.
Malgré de nombreux problèmes de fiabilité, de consommation
et de pollution, Mazda veux sortir une sportive légère, capable
de concurrencer des autos à succès comme la Datsun Z et surtout
dessinée pour le moteur rotatif. La période économique
ne porte pas non plus les constructeurs à sortir de futiles sportives.
Les chances techniques et commerciales de l'auto sont donc faible, mais rien
ne pourrait arrêter les hommes de Hiroshima, impliqués corps, âmes
et honneur dans ce projet. Le nom de code X605 voit se dessiner la RX7. Un
coupé 2+2 avec un style fastback de coupé deux places, avec hayon
ouvrant, un style quelque peu exotique et moderne (calandre sous pare-chocs),
et quelques éléments de style "à la 924" et de mini-corvette. L'intérieur
aussi est très inspiré Porsche.
Le moteur est un nouveau 12A, développant 105 bhp, et pourvu d'un complexe
système de dépollution. Le faible coût de production de
l'auto nécessite des choix techniques simples et éprouvés.
Un système classique d'arbre rigide passe la puissance, suspendu par
un système de Watt et amortissement avec ressorts hélicoïdaux/amortisseurs.
Seul l'avant est doté de disques, l'arrière ayant des tambours
ventilés, à ailettes. Le prototype de la RX7 type SA est prêt.
Une petite vidéo retraçant l'historique
de la RX7 (1,8 Mo) jusqu'au
prototype Evolv (pré-RX8).
Genèse
des RX7
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RX7 I, Type SA/FB
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RX7 II, Type FC
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RX7 III, Type
FD
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Présentation
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Fiche Technique
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Documentation
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